Après des études de cinéma à l’Idhec, durant lesquelles il réalise un court métrage, Le goût de plaire, Olivier Ducastel devient assistant monteur sur le dernier film de Jacques Demy, Trois places pour le 26. Il monte par la suite Nous, les enfants du XXème siècle de Vitaly Kanevski et travaille tour à tour avec Brigitte Roüan, Youssef Chahine, Marco Ferreri, Christine Pascal, Tonie Marshall et Patrick Grandperret.En 1995, c’est la rencontre avec Jacques Martineau, Agrégé de Lettres et Maître de conférence à l’Université Paris X Nanterre, qui débouche sur la réalisation d’un long métrage à quatre mains. Jeanne et le Garçon formidable avec Virginie Ledoyen et Mathieu Demy, est une histoire d’amour en chanson entre une secrétaire et un jeune homme atteint du SIDA. Après ce premier succès critique, entre sélection officielle au Festival de Berlin et nomination aux Césars, ils tourneront ensemble quatre films : Drôle de Félix, un émouvant road movie avec Sami Bouajdila dans le rôle d’un jeune homo en quête de paternité, Ma vraie vie à Rouen, une chronique caméra au poing sur l’éveil à la sexualité d’un jeune patineur sur glace, Crustacés et coquillages, avec Valérie Bruni-Tedeschi et Gilbert Melki et enfin Né en 68, avec Laetitia Casta.
Alessandro Avellis
Alessandro fait ses étude de cinéma à Rome avant de s’installer à Paris en 2000, où il commence à réaliser des courts métrages, Lovstori et Plus de Paul (2002), présentés dans les festivals internationaux. En 2005, il tourne Ma saison Super 8, son premier long métrage, qui relate les origines du FHAR (Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire) le premier mouvement homosexuel et féministe français. Il reprendra ce sujet d’un point de vue documentaire avec La révolution du désir (2006), son second film. En 2007, Les Règles du Vatican, nouveau documentaire, aborde la dérive réactionnaire du Vatican et l’état critique de la laïcité en Italie et en 2008, il suit, dans Transseizième, la campagne électorale de la comédienne transgenre Pascale Ourbih, tête de liste des Verts pour les municipales dans le XVI ème à Paris.
Jean-Marc Lalanne
Jean-Marc Lalanne est un critique de cinéma français. Après des études de littérature et de cinéma, il devient critique, en 1993, au Mensuel du cinéma puis aux Cahiers du cinéma. Il travaille, par la suite, comme critique au journal Libération. Il est ensuite rédacteur en chef des Cahiers du cinéma de 2001 à la rentrée 2003 et à son départ des Cahiers du cinéma, il rejoint l'hebdomadaire culturel Les Inrockuptibles, également comme rédacteur en chef. Il occupe cette fonction depuis lors, tout en dirigeant les pages cinéma du magazine.Il est co-auteur d'un ouvrage sur Wong Kar-wai (co-signé avec Ackbar Abbas et David Martinez aux Éditions Dis Voir) et de deux monographies de cinéastes co-signées avec le critique Philippe Azoury : Fantomas style moderne (2002) et Cocteau et le cinéma : Désordre (2003).En collaboration avec Stéphane Bouquet, il a publié en 2009, le premier ouvrage francophone consacré à l'œuvre du cinéaste Gus Van Sant.
Didier Roth-Bettoni
Les Soeurs De la Perpétuelle indulgence
Journée spéciale 30ème anniversaire des Sœurs de la Perpétuelle Indulgence
Les rencontres IN & OUT ont été une occasion pour célébrer le 30ème anniversaire de la création du 1er Couvent des Sœurs de la Perpétuelle Indulgence (San Francisco, 11 avril 1979) et pour revenir sur le parcours singulier de cette association emblématique de la lutte contre le SIDA et les préjugés homophobes. Au programme : des documentaires, des expositions de photographies et la rencontre avec les Sœurs du Couvent des Chênaies.
Jean-Luc Verna
Jean-Luc Verna La performance, la musique, le dessin, la photographie, la vidéo, tous ces terrains d’expression forment un ensemble cohérent qui s’organise autour du corps, celui de Jean-Luc Verna, « ce corps de tank, offert, affolant et fragile ». Jean-Luc Verna enseigne son art à la Villa Arson « prônant le dessin comme acte érotique ».
> Soirée expérimentale
Pascal-Alex Vincent
Après des études de lettres et d’histoire du cinéma à l’université Paris III, il se consacre pendant près de 10 ans à la distribution en France du cinéma japonais classique, Mizoguchi, Ozu, Kurosawa, Naruse… A partir de 2000, il tourne plusieurs courts métrages, dont la forme emprunte à différents styles, de la comédie musicale au dessins animés, qui sont rapidement remarqués dans les festivals : Les Résultats du Bac (2000), Far West (2002), Hollywood malgré lui (2004), Bébé Requin (2005) et Candy Boy tous deux sélectionné au Festival de Cannes. 2008 est l’année du passage au long-métrage, avec Donne-moi la main, road-movie tourné en France et en Espagne.